AADF 8 : Dodo
Bienvenue sur A l’Aube du Futur, votre condensé matinal de trois articles à surveiller, sélectionnés avec un objectif : repérer les signaux faibles d’aujourd’hui, à l’aube de leur développement, avant qu’ils ne façonnent notre futur.
Aujourd’hui : sommeil et bien être.
A la recherche du sommeil
À l'occasion de la Journée Mondiale du Sommeil le 14 mars, KAYAK lance sa campagne "In Search of Sleep". Cette dernière inclus notamment un guide des lieux offrant des conditions idéales pour se détendre, réduire le stress, et se reposer. Une sélection basée sur des facteurs tels que le calme des environnements, la qualité de l'air, ainsi que les infrastructures dédiées au bien-être des voyageurs.
En 2024, la nuit moyenne des Français en semaine durait 6 heures et 43 minutes, soit 19 minutes de moins qu’en 2023 - et plus d’une heure de moins que dans les années 1960. Par ailleurs, 43% des Français disent souffrir d’au moins un trouble du sommeil.
Intérêt :
Un besoin physiologique fondamental devient un argument commercial, une alerte importante sur les carences que créent de notre mode de vie.
Question :
Et si le manque de sommeil et ses conséquences étaient le mal le plus sous-estimé de notre temps ?
Source : https://www.trendhunter.com/trends/in-search-of-sleep
Le bien-être est sur de bons rails
Le Britannic Explorer, un train du groupe d’hôtellerie de luxe Belmond, introduira en juillet 2025 une suite dédiée au bien-être, une première en Grande-Bretagne.
Ce service, conçu en partenariat avec la marque de cosmétiques britannique Wildsmith, proposera cinq expériences de soins - dont un traitement promettant de réinitialiser le rythme circadien des passagers - le tout en traversant les paysages de Cornouaille et du Pays de Galles.
Intérêt :
Un signal de la prise de conscience de l’importance du sommeil par les consommateurs les plus fortunés.
La promesse d’une réinitialisation du rythme circadien appelle à une réflexion sur les raisons pour lesquelles il est déréglé.
Question :
Et si demain, le sommeil, un “bien” pourtant gratuit, devenait un marqueur de classe ?
Burnout et portefeuille
Une étude américaine récente estime que le burnout d’un employé entraîne des pertes économiques annuelles comprises entre 4 000 et 21 000 dollars pour son entreprise. Pour une entreprise de 1 000 salariés, cela peut représenter 5 millions de dollars par an en perte de productivité et en turnover. Un montant entre 10 et 20 fois supérieur au coût moyen de la formation professionnelle continue par exemple.
En 2022, 41% des salariés français étaient en détresse psychologique, dont 59% des moins de 29 ans.
Intérêt :
Des chiffres qui soulignent à quel point investir sur le bien-être est non-seulement un besoin humain, mais également un choix économique rationnel.
Question :
Quel lien entre la montée du mal-être psychologique et la baisse du temps de sommeil ?